La Covid-19 a frappé fort la population active … mais a-t-elle épargné les salariés des fonctions financières ?

Comme nous le savons tous, la pandémie de Covid-19 a eu des conséquences économiques, et même deux années après le début de la propagation du virus, elle est encore difficile à évaluer. Jusqu’à présent, la crise économique s’est déroulée en trois actes. Le premier acte a commencé en janvier lors de la fermeture des frontières avec la Chine, entraînant la fermeture de nombreuses bases de production et des ruptures d’approvisionnement dans de nombreuses industries. C’est le choc de l’approvisionnement. Puis, la propagation du virus a entraîné le deuxième acte de la crise, le choc de la demande. À cette époque, plusieurs pays ont pris des mesures de confinement. La poursuite de la propagation du virus et le risque d’une nouvelle vague d’épidémies ont engendré une incertitude suffisamment grande pour peser sur la reprise économique. Le troisième acte de cette pandémie est un choc de confiance.

Suite aux arrêts d’activités qu’a reconnues le monde entier durant cette période de crise, plusieurs entreprises se sont retrouvées dans l’obligation de s’adapter face à l’instabilité de la conjoncture. Les mesures mises en œuvre pour s’y rendre différaient d’un organisme à une autre : des licenciements, des congés sans soldes, du travail partiel …

Selon des chiffres du HCP (Haut-Commissariat au plan), Environ la moitié (48 %) des travailleurs occupés qui ont cessé de travailler pendant la période du confinement a mentionné que la raison principale lié à la cessation de leur activité fait suite au fait que l’entreprise ferme ou diminue son effectif. Deuxièmement, 40 % des cas ont évoqué la cessation d’une activité indépendante. Puis dans au troisième rang, 7 % des employés ont soulignés une anxiété d’être infectés et 14 % ont cité cette raison sont les patients atteints de maladies chroniques, 13 % sont des femmes et 11 % sont des personnes âgées.

Les tendances du salaire moyen en 2020 

Les premières statistiques de l’OIT (Organisation Internationale de Travail) montrent que dans certains pays comme les USA, le revenu moyen a augmenté statistiquement. Cependant, il s’agit surtout d’un phénomène superficiel, reflétant la perte d’emplois peu rémunérés dans l’économie. Lorsque les travailleurs à faible revenu se retrouvent au chômage, le salaire moyen reflète le salaire des travailleurs à revenu élevé qui conservent leur emploi.

Dans d’autres pays, le taux de chômage n’a pas beaucoup augmenté, peut-être en raison de l’utilisation de subventions salariales et d’autres mesures pour maintenir les emplois, et les salaires moyens sont restés stables ou ont baissé en raison d’une réduction du temps de travail ou d’une baisse des salaires nominaux.

La crise économique et du marché du travail causée par COVID-19 a principalement affecté les groupes défavorisés, exacerbant potentiellement les inégalités et plongeant de nombreuses familles dans la pauvreté. Dans ce cas, un salaire minimum approprié, fixé par les gouvernements est négocié dans le cadre du dialogue social, peut jouer un rôle important. En fait, cela peut protéger les travailleurs d’une chute brutale des revenus à des niveaux extrêmement bas, freiner la poursuite de l’augmentation de la pauvreté et des inégalités et promouvoir la stabilité et la reprise économiques. Avant la crise, environ 330 millions de travailleurs étaient payés au niveau ou en dessous du salaire minimum actuel du pays. Cela représente environ 20 % des employés dans le monde.

Qu’en est-il des salaires des Services financiers ? 

La crise du COVID-19 a radicalement changé notre façon de travailler, où notre travail fait nos valeurs. Cela s’applique également fonctions financières, mais la méthode exacte dépend du -secteur concerné. Par exemple, la banque d’investissement, les marchés des capitaux et l’assurance ont fait preuve d’une plus grande flexibilité que les banques de détail et privées tout au long de la pandémie. Alors que les sociétés de services financiers surmontent les effets de la pandémie, en plus de l’environnement réglementaire différent en 2021, elles doivent également répondre aux changements réglementaires. 

Les tendances des salaires de base

Le taux d’augmentation salariale a légèrement diminué de 2019 à 2020. Les entreprises qui mènent des activités de révision salariale après avril 2020 gèleront leur salaire ou reporteront les activités de reprise salariale.

Le secteur des services financiers s’attend généralement à ce que le processus de révision des salaires en 2021 se poursuive comme d’habitude, mais avec un budget plus petit qu’avant la crise de 2020. Le taux de croissance moyen mondial devrait baisser de 0,3 point de pourcentage, et une baisse de 0,1 point de pourcentage en France est inférieure au niveau observé en 2020. Notre récente enquête sur l’augmentation des budgets montre que le gel ou la réduction du recrutement est la réponse la plus courante adoptée par les sociétés de services financiers pour mieux contrôler les coûts. Par rapport aux compagnies d’assurance (18 %), davantage de banques (45 %) ont choisi cette option.

En termes de salaires, l’ensemble des services des finances sera moins touché en 2020. La principale mesure étant de réduire les bonus annuels. Par rapport à d’autres industries, la plupart des sociétés de services financiers n’ont pas réduit ou reporté les augmentations de salaire, gelé les salaires ou réduit la rémunération (y compris les salaires des dirigeants et des membres du conseil d’administration) tout au long de 2020. En effet, si on regarde la France, on voit que 5% des entreprises ont gelé les salaires (23% sur le marché général), et 10% ont reporté les salaires. Augmentation de salaire (10% sur le marché général).

L’impact sans précédent de la pandémie sur le bien-être des employés et les activités commerciales a créé un environnement en constante évolution et incertain pour le secteur des services financiers, obligeant les organisations à réévaluer leurs priorités de rémunération et à comprendre leur position sur le marché afin de pouvoir prendre des décisions. Dans un marché agile. Par conséquent, l’obtention d’un ensemble de données de marché et d’informations sur la rémunération de haute qualité pour soutenir la prise de décision est essentielle pour aider les organisations à résoudre de manière créative les problèmes de rémunération et d’avantages sociaux.

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